Les anciens employaient le lycion, probablement identifié comme étant le suc du lyciet, pour traiter les maladies des yeux.
Leclerc et Dorvaux (1948) rapportent l'action bénéfique de l'alcoolature de feuilles dans la coqueluche et la toux spasmodique à la dose de 1g par jour. Il a aussi la réputation d'être un immunostimulant et de protéger la vision. Leclerc (XXe siècle) le considère comme antispasmodique et antitussif, dépourvu des troubles oculaires ou de la sécheresse de la bouche connue avec les dérivés atropiniques.
La baie de goji (gouqizi) est traditionnellement utilisée en Chine pour accroître longévité et renforcer le tonus sexuel. Dans la Pharmacopée chinoise, elle est favorable au foie et au rein, stimule l'énergie vitale et favorise la vue. Les indications couvrent les déficiences en énergie vitale, les douleurs des articulations et des genoux, l'anémie et la démence. Les racines sont considérées comme agent "refroidissant". Cette solanacée appartenant à la même famille que la belladone fut considérée au début du XXe siècle comme toxique à la suite des travaux de Siebert (1890) qui pensait y déceler des alcaloïdes toxiques. En réalité, la plante ne renferme que des traces d'alcaloïdes tropaniques présents dans les feuilles et dans le fruits.
En Asie, les baies sont ajoutées aux aliments comme ingrédient.
La baie est inscrite sur la liste des plantes médicinales de la Pharmacopée française et dispose d'une monographie de contrôle à la Pharmacopée européenne et à la Pharmacopée chinoise. C'est un ingrédient autorisé dans les compléments alimentaires en France. Elle est alimentaire en Asie et son usage alimentaire se développe en Occident.