0

Pansements techniques

Filtrer
Nombre de produits : 2
Trier
Trier
Fermer
Pic Solution Si Silicon Retrait Indolore 2.5 x 7.2 cm 8 Pansements Pic Solution Si Silicon Retrait Indolore 2.5 x 7.2 cm 8 Pansements
2,94 €
Expédié en 5 à 7 jours ouvrés
Nos marques Pansements techniques

Les plaies cutanées superficielles cicatrisent en général spontanément, en quelques jours. C’est vrai mais… certains gestes sont essentiels pour écarter le risque d’infection ou d’autres complications.
Votre premier réflexe doit être de laver la plaie, avec de l’eau en abondance et du savon.
Et pour maintenir la blessure au propre et bien au sec, appliquez un pansement.

Il existe de nombreux facteurs intrinsèques et extrinsèques conduisant à des retards de cicatrisation. Parmi eux on retrouve : le tabagisme, la dénutrition, le stress, l’âge, la mauvaise circulation sanguine, mais aussi la douleur.

Les plaies sont naturellement colonisées de métalloprotéases matricielles (MMP), qui sont éliminées une fois la cicatrisation effectuée. Mais sur les plaies chroniques il existe un phénomène d’auto entretien de ces MMP, qui colonisent la plaie et l’empêchent de cicatriser. Il faut dans ce cas, la nettoyer abondamment et énergiquement et éliminer ces MMP.

Les conditions requises pour une cicatrisation rapide passent par un bon état nutritionnel et des facteurs systémiques (bonne vascularisation, absence de germes pathogènes, bon état général). Il se peut que malgré des soins locaux attentifs, la cicatrisation n’aboutisse pas. Divers facteurs peuvent entraîner des retards de cicatrisation. Ils peuvent être intrinsèques, propres à l’individu et modifiables (tabac, dénutrition, obésité ...) ou extrinsèques et non modifiables (âge, ischémie, traitement anticancéreux).

  • Obésité : Mauvaise vascularisation du tissu adipeux
  • Mauvaise : circulation (V/A) Hypo perfusion
  • Malnutrition : Mauvaise synthèse du collagène
  • Irradiations : Rétrécissement de la lumière vasculaire
  • Immunosuppresseurs : Baisse de synthèse collagène
  • Stress : Le cortisol diminue les lymphocytes
  • Corticoïdes : Ralentissement épithélialisation

Il faut ajouter la douleur qui entraîne une vasoconstriction en distal et donc une hypo perfusion préjudiciable à la cicatrisation.

Il existe un autre facteur de retard de cicatrisation, moins connu : les métalloprotéases matricielles (en anglais : Matrix Metalloproteinases ou MMP).Ce sont des protéases impliquées dans la reconstruction cellulaire. Elles agissent par activation des facteurs de croissance et dégradation de la protéine : elles la découpent en morceaux. Leur présence est normale durant la phase d’inflammation.

COMMENT SONT-ELLES PRODUITES ?
Par des cellules inflammatoires activées.
Par les cellules de la plaie.
La quantité de MMP est considérable dans les plaies chroniques

LEUR RÔLE :
Les métalloprotéases éliminent la membrane extracellulaire endommagée, exercent une action sur le biofilm (communauté multicellulaire plus ou moins complexe, souvent symbiotique, de micro-organismes), permettent l’angiogenèse, aident à la contraction de la cicatrice (lors de la phase de remodelage). Elle trouvent donc leur utilité durant la première phase.

QUAND LA CICATRISATION EST TERMINÉE
Et en l’absence de complications, il y a production normale d’inhibiteurs de la MMP. Mais sur la plaie chronique, l’exsudat abondant et la fibrine (ou nécrose) entretiennent le phénomène de MMP, qui prolifèrent. Elles continuent leur action de "nettoyage", entretenant une plaie qui n’arrive plus à cicatriser.

Lorsqu’elles sont présentes en trop grande quantité, les MMP détruisent de façon non sélective les facteurs de croissance ou récepteur de la membrane extracellulaire. La sécrétion d'un inhibiteur des MMP diminue, leur laissant libre champ.Les bactéries présentes sur la plaie produisent également des MMP : c’est un cercle vicieux qui est un facteur majeur du retard de cicatrisation et de chronicisation d’une plaie.

LE DÉSÉQUILIBRE DÛ AUX MMP
Dans la cicatrisation normale, il existe un équilibre entre les MMP et les facteurs de croissance. Lorsque la plaie se chronicise, on assiste à une activité accrue des métalloprotéases.
EXEMPLES :
Ulcères de jambes/ plaie diabète : MMP-1 X 65 (par rapport au taux normal).
Exsudat d’escarre : MMP-9 X 25.En constante, on retrouve une diminution des facteurs de croissance dans les plaies chroniques.
Certains laboratoires ont fabriqué et intégré des inhibiteurs de MMP (par exemple l’Urgostart®) qui activent la cicatrisation.