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C’est bien connu : il n’y a rien de plus beau qu’une petite peau de bébé ! Si la peau des bébés nous fait rêver et éveillent en nous une certaine nostalgie, elle n’en demeure pas moins très fragile. 1 enfant sur 5 est concerné par la dermatite atopique, ou eczéma atopique : un trouble de la barrière cutanée qui engendre une sécheresse extrême ainsi que des sensations de démangeaisons. Il est donc très important d'en prendre soin avec douceur et attention, on vous donne les clefs pour des soins dermo pédiatriques quotidiens et naturels.
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Dans le monde, 19,1% des accouchements sont réalisés par césarienne et ce taux grimpe à 25% pour l’Europe, et cette tendance va croissant.On sait pourtant que le mode d’accouchement impacte la composition du microbiote intestinal du nouveau-né, d’une part en raison du contact éventuel avec la flore vaginale, cutanée (parfois même fécale) de la mère et d’autre part en raison du recours aux antibiotiques en cas de césarienne. Les travaux publiés en novembre 2018 dans Nature communications portant sur le type de bactéries intestinales transmises de la mère à l’enfant selon le type d’accouchement ont été complétés par l’analyse des gènes bactériens.
Cette étude portant sur 33 nourrissons a confirmé le moindre potentiel immuno-stimulateur du microbiote intestinal des enfants nés par césarienne non exposés aux bactéries vaginales de leurs mères, et ainsi la transmission verticale limitée de certaines souches bactériennes au nourrisson. Un facteur qui pourrait avoir des répercussions tout au long de la vie en termes d’augmentation du risque de développer des troubles inflammatoires, immunitaires, métaboliques, voire des maladies chroniques.
C’est le sens des travaux publiés dans Nature Communications le 15 novembre dernier par une équipe de chercheurs issus de l’Université d'Édimbourg avec l’Hôpital de Spaarne (Pays-Bas), le Centre médical universitaire d'Utrecht et l’Institut national de la santé publique et de l'environnement des Pays-Bas. Les chercheurs ont suivi une cohorte de 120 enfants nés à terme et en bonne santé pour étudier le lien entre la composition du microbiote intestinal et le niveau d’anticorps après leur vaccination à 8 et à 12 semaines contre la méningite et les infections pulmonaires. Le microbiote des petits a précisément été étudié pendant leur première année, et la réponse immunitaire analysée par des tests salivaires à l’âge de 12 et 18 mois.
Résultats : le taux d’anticorps des enfants nés par voie basse était doublé comparé à ceux nés par césarienne, dans le cadre de la vaccination contre les infections pulmonaires. Concernant la vaccination contre la méningite, les enfants nés par voie basse avaient 1,7 fois plus d’anticorps comparés aux bébés nés par césarienne !