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Quelles sont les caractéristiques du Niaouli ?
Dénomination latine :
- Melaleuca quinquenervia
Famille botanique :
- Myrtaceae
Organe producteur :
- Feuilles
Un peu d'histoire :
L'huile essentielle de Niaouli était utilisée depuis longtemps dans les pays producteurs comme fébrifuge, antidiarrhéique, ou en frictions vulnénaires, mais elle n'est apparue en Europe qu'à partir du XVIIIe siècle.
Quevauviller et Mme Panouse, en 1952 ont considéré cette huile essentielle comme agissant en synergie avec les antibiotiques.
Les Kanaks du Pacifique appliquent les feuilles en cataplasme sur les blessures cutanées comme cicatrisant et désinfectant. Les feuilles prises en infusion sont traditionnellement indiquées en Nouvelle-Calédonie contre la fièvre et la diarrhée et, en application locale, comme vulnénaire et pour soulager les douleurs rhumatismales.
Valnet (XXe siècle) considère l'huile essentielle comme un antiseptique général pulmonaire, urinaire et intestinal, un antirhumatismal et un vermifuge. Il le recommande dans les bronchites chroniques, la coqueluche et la tuberculose.
L’histoire commence à la fin du XVIIIe siècle où les explorateurs français récoltent diverses plantes de la famille des myrtacées, dont les espèces Melaleuca, encore inconnues en Europe. La première distillation des feuilles de Niaouli est faite en 1862 par De Rochas.
Dans le Figaro du mardi 8 septembre 1896, le journaliste Émile Gautier (1853-1937) écrivait ceci : « On trouve, à ce qu’il paraît, à la Nouvelle-Calédonie, un tas de produits qui ne se trouvent nulle part ailleurs, pas même en Australie. Parmi ces produits auxquels la grande île océanienne doit le meilleur de son originalité, une mention spéciale appartient à un nouveau produit chimique – mettons une drogue sui generis – qui pourrait bien, si j’en crois mes ‘tuyaux’ personnels, faire pas mal de tapage dans le monde où l’on tousse. » Ce produit, c’est – comme nous l’apprend le titre de cet article – le goménol. Mais qu’est-ce donc que le goménol ?
Aux environs de 1887, l’industriel français Jules Prévet (1854-1940), qui fait dans la conserverie de légumes et de viandes, tente l’aventure en se rendant en Nouvelle-Calédonie, territoire acquis à la France en 1853. C’est à lui qu’est confiée la toute nouvelle conserverie créée près de la petite ville de Gomen (aujourd’hui, Kaala-Gomen, située à 356 km au nord de Nouméa). Il « observe que la cueillette du café, répandue dans cette partie de l’île, donne lieu à des blessures chez les cueilleurs locaux qui, pour se soigner, mâchent des feuilles de niaouli […], puis mettent cet emplâtre de fortune sur les plaies pour éviter l’infection ».
S’étant assuré de l’efficacité de ce remède, Prévet revient en France et confie à deux scientifiques, Bertrand et Gueguen, la tâche d’étudier l’essence de niaouli à laquelle ils finissent par attribuer des vertus cicatrisantes, anesthésiques et antiseptiques, soit celles dont usent empiriquement les indigènes de la Nouvelle-Calédonie.
De fait, dès le 2 mai 1893, la marque « goménol » est déposée au tribunal de commerce de Paris, une appellation que Prévet explique ainsi : « Comme c’est dans un domaine de Nouvelle-Calédonie appelé Gomen que j’ai commencé à distiller cette essence, et que d’autre part, dans les pays de langue anglaise, on désigne sous le nom de gum tout ce qui est résine ou essence, l’idée m’est venue de chercher une appellation qui francise ce nom gum et qui rappelle aussi la localité où le Goménol a été tout d’abord produit. »
S’ensuivit une commercialisation à grande échelle d’essence de goménol et de produits dérivés, nombreux puisqu’on compte des baumes, des onguents, des pommades, des ovules, des suppositoires, des huiles, savons, dentifrices, etc. Et il ne s’agit pas là d’une seule question de cameloterie de foire, puisqu’une ample communication scientifique, via brochures, formulaires et expositions, est consentie pour faire valoir le goménol qui est, en réalité, une huile essentielle de niaouli rectifiée : on lui a ôté ses aldéhydes. Il ne s’agit donc pas d’une huile essentielle 100 % pure et naturelle telle qu’on exige qu’elle soit généralement de nos jours. Il n’en reste pas moins que, thérapeutiquement parlant, le goménol, cet arbre qui cache la luxuriante forêt des produits goménolés, recouvre l’ensemble de ce qui, peu ou prou, justifie encore aujourd’hui l’usage de cette huile essentielle, à savoir : les affections gynécologiques et celles des voies tant urinaires que respiratoires.
Mais Prévet, qui n’est jamais qu’un industriel libéral et opportuniste, n’est cependant pas le « découvreur » du niaouli, simplement son plus fervent vulgarisateur. Le genre Melaleuca, auquel appartient le niaouli, a été décrit par Linné en 1767, mais ces arbres restèrent peu connus en Europe, quand bien même des explorateurs français récoltèrent différents extraits de plantes issues de cette famille botanique, les Myrtacées.
Mais on ne distille pas le niaouli avant 1862. Quand c’est fait, cela n’obtient pas le moindre succès. En fait, et plus probablement anecdotique, aucune suite n’est donnée à ce premier essai répertorié par l’histoire. En 1869, les choses se précisent un peu plus nettement : Bavay, pharmacien militaire de première classe de la Marine, présente une thèse portant sur l’huile essentielle de niaouli et sur l’anacardier. Au sujet de la première, il écrira : « Je ne sais si, comme on le suppose, l’essence de niaouli est appelée à un avenir quelconque, soit médical, soit industriel ; mais à coup sûr, si cet arbre ne devient pas une source d’aisance pour la Nouvelle-Calédonie, cela ne l’empêchera pas d’avoir été une précieuse ressource pour ses premiers habitants. » Néanmoins, ajoute-t-il, « je serais heureux si je pouvais appeler l’attention sur un produit qui a, je crois, quelque valeur. »
Bien que finalement entendues, ces paroles ne furent pas immédiatement suivies d’effets, puisque ce n’est que 50 ans après la thèse de ce pharmacien que débute, sous la dynastie Prévet, la véritable production industrielle d’huile essentielle de niaouli, qui augmentera constamment jusqu’en 1939, où l’entrée en guerre de la France provoquera une chute brutale de la production durant toutes les années du conflit, jusqu’à ce qu’elle reprenne pour quelque temps, de 1946 à 1950 environ, avant de péricliter jusqu’au début des années 1990, date à laquelle la production, très faible, l’est davantage que durant la Seconde Guerre mondiale. Cela s’explique en partie par la concurrence du cajeput, puis de l’arbre à thé, qui mènent une vie rude au niaouli dont le nombre de compositions magistrales pharmaceutiques qui contiennent de son essence ne cesse de chuter dès 1975 pour finir par s’effondrer en 2003.
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