Lavande Aspic Lavandula Latifolia
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Quelles sont les caractéristiques de la Lavande Aspic ?
Dénomination latine :
- Lavandula latifolia spica
Famille botanique :
- Lamiaceae
Organe producteur :
- Fleurs (sommités fleuries)
Un peu d'histoire :
- Son nom “aspic” vient de celui de la vipère aspic dont elle avait la réputation de soigner la morsure
- La floraison et la cueillette sont plus tardives que celles de la lavande vraie
- Elle pousse sur terrains calcaires secs, plante de plus basse altitude que la lavande vraie (entre 200 et 500 m d’altitude)
- Les diverses hybridations entre les deux espèces donnent le lavandin : par exemple Lavandula x burnati clone super …
La lavande était réputée chez les Grecs et les Romains pour parfurmer et désinfecter les thermes.
La lavande aspic était recommandée en médecine arabo-persane par Ibn al-Baytar (XIIIe siècle) en fumigation contre les mauvaises odeurs, ainsi que par voie orale contre l'altération du foie et de la rate et pour aider la femme mariée à concevoir grâce à son action réchauffante de la matrice. Elle était aussi réputée traiter les morsures de la vipère aspic auprès des chiens de chasse et des hommes.
En Europe, d'après Cazin (XIXe siècle), la lavande aspic est indiquée dans la nervosité, les insuffisances digestives, les encombrements bronchiques, l'asthme et les rhumatismes, mais en cas d'affections fébriles; en applicatin locale, elle est tonique et résolutive. Fournier (XXe siècle) la considère par voie orale comme diurétique, cholagogue, carminative, antispasmodique et vermifuge.
Valnet (XXe siècle) recommande l'huile essentielle dans la nervosité, l'insomnie et dans les affections des voies respiratoires et en application locale dans le traitement des plaies, des ulcères, des brûlures, de l'eczéma et piqûres d'insectes. Au Maroc, on l'emploie contre les poux et les mites.
Les fleurs dégagent un parfum exquis qui fait le délice des abeilles. Lavandula provient du latin lavare, laver, car elle servait à aromatiser le bain et les lessives. Elle entre dans la fabrication de l'eau de Cologne depuis le XVIe siècle et dans la composition de nombreux parfums actuels.
Chez les Grecs, les lavandes portaient le nom de stochas, sans doute parce que la lavande papillon était leur préférée. Quant au Latin Pline, il parle de pseudo-nardus ou faux nard, une autre façon vernaculaire d’appeler la lavande aspic. Mais ni la stochas grecque, ni le pseudo-nardus romain ne nous permettent aujourd’hui de savoir de quelles plantes il s’agissait vraiment.
Au IX ème siècle, le célèbre savant Rhazès, Iranien de son état, recommande des fumigations d’hysope, de thym et de lavande contre la peste, comme en son temps Hippocrate. Mais, compte tenu de l’aire de répartition de la lavande aspic, on peut douter de sa présence au Proche-Orient. Ces fumigations furent également conseillées par le Grand Albert afin de purifier les abords des maisons ainsi que les pièces d’habitation.
Mais restons un peu au sein de ce trouble Moyen-Âge. Dans son Physica, Hildegarde parle de la lavande en deux endroits. Dans le premier, elle appelle Lavandula une plante dont l’odeur « éclaircit la vue, car elle a la force des arômes les plus puissants et l’utilité des plus amers : c’est pourquoi elle arrête un certain nombre de maladies, et écarte en outre les mauvais esprits ». Comme Hildegarde dit cette plante bonne contre les poux, on serait tenté d’imaginer la lavande vraie. Continuons. Elle aborde une autre lavande qu’elle appelle… Spica : « La lavande est chaude et sèche, et sa chaleur est saine. Si on fait cuire de la lavande avec du vin – ou, si l’on n’a pas de vin, avec de l’eau et du miel – et qu’on en boit souvent, tiède, on apaise les douleurs du foie et du poumon, ainsi que les vapeurs de la poitrine ; on obtient aussi une connaissance pure et un esprit pur ».
Au XIV ème siècle, Jean de Gaddesden annonce la vertu diurétique d’une lavande qu’il érige comme spécifique de l’hydropisie. Aussi, quand Schroder, en 1665, écrit que la spica est souveraine pour guérir les maladies nerveuses d’origine psychique et qu’elle calme les spasmes, il est difficile de trancher puisque lavande vraie et lavande aspic sont toutes deux justiciables de ces emplois.
C’est ainsi que les données disponibles aux XIX-XX ème siècles à propos de la lavande aspic sont fiables. Cazin, Leclerc, etc. font très bien la distinction entre les trois types de lavandes connues en France.
Sous-arbrisseau de plus grande taille que la lavande fine parce qu’elle peut atteindre 75 cm de hauteur, la lavande aspic se compose de rameaux droits et nombreux, le plus souvent ramifiés, portant de longues feuilles spatulées, opposées, de couleur vert argenté. Ses fleurs en épis terminaux de couleur bleu violacé (parfois blanches), s’épanouissent de juin à septembre. Sensible au froid, la lavande aspic se maintient à une altitude modérée (300 à 700 m). À l’état naturel, on la rencontre dans la garrigue, sur sols secs et pierreux du Midi de la France et du sud de l’Europe.
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