Anis Pimpinella Anisum 

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Quelles sont les caractéristiques de l'Anis vert ?

Selon le décret n° 2007-1198 du 3 août 2007, il est impératif que les huiles essentielles faisant partie de la liste B soient délivrées uniquement sur présentation d’une ordonnance médicale. Leur délivrance est réservée à l’industrie pharmaceutique car leurs effets indésirables potentiels (neurotoxicité, causticité, cancérogénicité, etc.) sont supérieurs aux bénéfices thérapeutiques attendus.

Dénomination latine :

  • Pimpinella anisum L.

Famille botanique :

  • Apiaceae (Umbelliferae)

Organe reproducteur :

  • Semence

Dosages usuels de la Plante :

  • Une demi-cuillerée à café (soit 1,5 gramme) par tasse d’infusion

Formulations usuelles :

Formule classique de tisane galactogène :

Une cuillerée à café par tasse. Bouillir 2 à 3 minutes, infuser 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour
Ou mieux : piler les graines, une cuillerée à café par tasse d'eau bouillante, couper l'ébullition, infuser 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour

Mode d'action connu ou présumé :

  • Antalgique central par l’anéthole, augmente les sécrétions pulmonaires
  • Stimule l’expectoration (anéthole)
  • Œstrogène-like (dimères de l’anéthole : dianéthole et de l’anisaldéhyde : dianisoïne)

Un peu d'histoire :

L'anis est originaire de l'est du bassin méditerranéen et d'Afrique du Nord, plus précisément du Moyen-Orient. L'anis est cultivé en Égypte depuis au moins 4.000 ans. D'anciens textes médicaux mentionnent l'utilisation des graines comme étant diurétiques, en cas de problèmes digestifs et de maux de dents.

Dioscoride, au Ier siècle de notre ère, écrit à son sujet que l'anis « réchauffe, sèche et dissout, facilite la respiration, soulage la douleur, favorise l'élimination urinaire et calme la soif ». Son emploi devait donc être très courant à l'époque.

Quant à Pline l'Ancien, il déclare qu'elle a « le pouvoir du sommeil et la jeunesse du visage. »

En Bourgogne, lors de la fondation de l'abbaye de Flavigny, en 719, des moines bénédictins inventèrent le célèbre bonbon, l'Anis de Flavigny, composé d'une graine d'anis enrobée de sirop de sucre. Aujourd'hui, aromatisé avec différents parfums, anis, violette, rose, réglisse, menthe. Il est considéré comme le plus ancien bonbon de France et, pour l'anecdote, Louis XIV ne se dépareillait jamais de sa petite boîte d'anis. 

L'anis était très appréciée des Romains parce qu'elle facilitait la digestion et ils en truffaient un petit gâteau qu'ils servaient généralement à la fin des orgies gastronomiques.

Elle était beaucoup utilisée au Moyen-Age, grâce à Charlemagne qui en avait ordonné la culture en 812.

En 1305, en Angleterre, l'anis fait partie des épices taxées pour la réparation du Pont de Londres. En 1453, il était encore sous la surveillance étroite de la Compagnie des épiciers de Londres.

Dans un autre ordre d'idée, sachons que Pline l'Ancien, environ 70 après J.-C, en a décrit les propriétés oestrogéniques ! Il eut la faveur des moines bénédictins depuis le VIIIe siècle.

L'anis vertentrait dans la compositoin de la "thériaque".

L'anis avait déjà la réputation, en médecines traditionnelles chinoise et hindoue d'être aphrodisiaque et galactogène.

Cette Pimpinella est à distinguer du fenouil (le légume) ou de l’anis étoilé (la badiane de Chine, fruit d’un arbre exotique).

La présence de l’anis auprès de l’Homme ne date pas d’hier. Il était cultivé en Égypte il y a 4 000 ans (et on ne sera pas étonné de le retrouver au sein du papyrus d’Ebers).

En Inde, certains auteurs estiment qu’il est connu depuis le Ve siècle av. J.-C. Mais, figurant dans les Véda, il y a de fortes chances pour que son ancienneté remonte à plus loin dans le temps. Ayurvéda et médecine traditionnelle chinoise en firent l’usage et indiquaient déjà le rôle galactogène de l’anis.

Durant l’Antiquité classique, on retrouve l’anis sur les tables ainsi que dans les armoires à pharmacie. Aux temps de Pythagore puis d’Hippocrate, on vanta sa capacité qui permettait aux femmes d’accoucher plus facilement en respirant le parfum de cette plante, ce que d’antiques auteurs lui dénièrent. Mais, ceux-là, l’Histoire les a oubliés.

Ce qui n’est que justice, puisque les deux célèbres Grecs avaient raison. On en fit même des pastilles antivenimeuses, ainsi que des amulettes qu’on plaçait sous les oreillers afin qu’elles permettent aux dormeurs de chasser les mauvais rêves. Plus tard, Dioscoride indique que l’anis facilite la respiration, qu’il soulage les douleurs et qu’il apaise la soif. Ce qui, à ce jour, est toujours d’actualité. Chez les Grecs, on l’appelle tragion (1), pimpinella chez les Romains (mot qui désigne aussi les pimprenelles qui n’ont pas de rapport avec l’anis).

Le Moyen-Âge évoquera lui aussi les qualités thérapeutiques, aromatiques et culinaires de la plante à travers le Capitulaire de Villis, l’école de Salerne et Albert le Grand.
Cultivé en grand en Alsace au XIXe siècle, il est vrai que cette « semence chaude » (terme par lequel on désigne la coriandre, le fenouil, l’anis et le carvi) n’est pas issu de ces terres froides. En effet, il est originaire du Proche-Orient (Syrie, Turquie…). Ainsi, selon son aire de culture, la couleur de ses graines peut changer, ses qualités aromatiques également. Par exemple, on dit de l’anis de Tunisie qu’il est vert et doux, alors que l’anis russe, noirâtre, est de piètre qualité.

  1. Le mot grec tragion s’explique ainsi : cette plante était consommée par les boucs blessés par des flèches ! Une autre histoire de bouc transparaît à travers l’un des noms de l’anis, boucage odorant. Si elle a été appelée ainsi c’est en raison du fait que toute la plante dégage une forte odeur. On a donc fait une relation entre cette plante et le bouc, ce qui a mené d’anciens astrologues grecs à faire de l’anis une des plantes de la constellation du capricorne ! Un truc à rendre chèvre, en somme !

Origine et usages de l'Anis vert

Originaire du Moyen-Orient, l’anis vert (Pimpinella anisum) est surtout cultivé en Europe du Sud, en Turquie et en Asie. Ses graines et son huile essentielle sont utilisées pour leurs propriétés apaisantes sur les troubles digestifs (digestion difficile, ballonnements, flatulences), mais également sur la toux ainsi que sur les symptômes du rhume et de la coqueluche.

L’anis vert favorise également, comme le fenouil et la badiane de Chine (Illicium verum, également appelée anis étoilé), la montée de lait après l’accouchement. L’huile essentielle d’anis vert est utilisée pour éloigner les insectes, et parfois pour ses propriétés antibactériennes.

Les autres usages traditionnels de l’Anis vert :

L’anis vert est également utilisé par la phytothérapie traditionnelle en cas de règles irrégulières, d’infections urinaires, d’affections hépatiques, voire de tuberculose. Il est également considéré comme un tonique qui pourrait relancer l’appétit et soutenir le désir sexuel.

Quelques autres plantes utilisées contre les troubles digestifs :

La phytothérapie traditionnelle utilise également les plantes suivantes pour faciliter la digestion :

Ce qu'en pensent les autorités de santé :

  • L’EMA

L’Agence européenne du médicament considère comme traditionnellement établi l’usage des graines d’anis vert pour « soulager les douleurs gastro-intestinales modérées, dont les flatulences et les ballonnements ». Elle recommande d’en réserver l’usage aux adultes et aux enfants de plus de douze ans.

  • L’OMS

L’Organisation mondiale de la santé considère l’anis vert (graines ou huile essentielle) comme traditionnellement utilisé dans « le traitement des dyspepsies (digestion difficile) et des inflammations modérées des voies respiratoires ». Elle reconnaît son usage en médecine traditionnelle pour réguler les règles, augmenter la montée et la production de lait, comme tonique, aphrodisiaque, et, pour les graines, dans le traitement des infections des voies urinaires.

  • LA COMMISSION Européenne

La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage de l’anis vert dans le traitement des « catarrhes des voies respiratoires supérieures ».

  • L’ESCOP

La Coopération scientifique européenne en phytothérapie reconnaît l’usage des graines d’anis vert « lors de douleurs dyspeptiques avec spasmes gastro-intestinaux, ballonnements, flatulences, ainsi que dans les catarrhes des voies respiratoires supérieures ».

Comment utiliser l'anis vert ?

En tisane, la dose recommandée est de 3 g de graines écrasées en infusion, dans 150 ml d’eau frémissante, trois fois par jour. Pour soulager des troubles digestifs, il est possible de mâcher une petite cuillerée de graines à la fin du repas.

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